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Le blog d'un patriote
28 juin 2009

Le courage de dire non...

L'actualité de la semaine c'est le communiste André Guérin, député-maire de Venissieux qui en est à l'origine. Celui-ci s'est en effet offusqué que des femmes puissent porter le niqab et la burqa en France. Avec précaution, l'ensemble de la classe politique lui a emboîté le pas (hormis Martine Aubry qui n'a rien trouvé de choquant dans ces tenues...), provoquant l'émoi d'une société française farouchement opposée à cette tenue. Le Président de la République lui-même, Nicolas Sarkozy, s'est exprimé sur ce sujet lors du Congrès du 22 juin proclamant qu'  « [elles] n'avai[en]t pas leur place au sein de la République française ». Quelle en fut la conclusion ? La création d'une commission d'information composée de députés de tous bords afin de rendre ses travaux sur le sujet dans... six mois. C'est trop. L'interdiction du niqab et de la burqa est vitale pour la République à l'heure où les extrêmistes radicaux lui lancent un nouveau test. Il est nécessaire que la République laïque et démocratique interdise ces pratiques d'un autre âge et d'un pan extrêmiste d'une civilisation qui nous est totalement étrangère. Mais, pourquoi faut-il l'interdire et surtout, pourquoi maintenant ?

Cette tenue vestimentaire symbolise tout ce que nous rejetons de l'islamisme, car n'en déplaise à ses défenseurs, il ne s'agit nullement d'un choix vestimentaire anodin, d'une liberté individuelle, d'un libre choix de quelques individus. Il ne s'agit pas d'user d'un tel argument fallacieux alors que ces même gens nient le droit à la liberté individuelle. Non, en effet, c'est tout l'inverse, car il se cache en réalité derrière cela un projet politique visant à réaliser une assimilation à l'envers : une France qui au lieu de laïciser ses immigrés musulmans se verrait islamisée par ces éléments les plus intégristes.

Et c'est en cela qu'il faut lutter de toutes nos forces contre cette tenue vestimentaire, car la majorité des musulmans en France sont modérés et ne portent par les mêmes valeurs que ces intégristes. Voici un bref exposé des raisons pour lesquelles il nous faut voter de toute urgence l'interdiction de ces tenues.

Premièrement, la France est un État de droit, une Nation laïque avec une Histoire et un passé que l'on ne peut nier, n'en déplaise à certains milieux qui aimeraient faire commencer cette Histoire en 1968, 1945 ou 1905 (et même pas en 1789, cette période de notre Histoire paraissant trop belliqueuse et patriote à leurs yeux). Ainsi, si l'on excepte la période allant de 1789 à 1944 - surtout le XIXème siècle - la France a toujours été une terre où l'on prônait l'égalité homme-femme plus qu'ailleurs, certes cette construction fut lente, dure et s'inscrit sur plusieurs siècles, mais les femmes ont acquis de nombreux droits dans un processus multiséculaire. La femme étant l'égale de l'homme elle ne saurait être assujettie d'une telle manière à son mari, n'en faisant qu'un objet interchangeable avec d'autres femmes vivant au « bled » (d'ailleurs la substitution d'épouse ne serait pas perceptible puisque le visage n'est pas visible sous ces vêtements).

Lorsque nous voyageons dans des pays étrangers, les Français se plient aux coutumes locales afin de ne pas choquer les populations, c'est ainsi que nos femmes se voilent lorsque nous allons en Arabie Saoudite, en Iran ou en Afghanistan ; il est donc parfaitement logique que les populations arrivées en France se soumettent à notre droit et à nos traditions en adoptant une tenue conforme à nos moeurs (n'en déplaise au « Grand Messie Saint et Tout-Puissant Barack Obama »). C'est aussi cela l'assimilation... mais zut ! Nous y avons renoncé voici une trentaine d'années pour ce magma informe et sans saveur mais beaucoup plus politiquement correct que nous appelons « intégration » et que nous sommes incapables de définir d'où son échec...

Mon grand-père paternel était musulman mais il s'est soumis, dans le cadre de l'assimilation, aux moeurs françaises, refusant d'imposer sa religion à ma grand-mère paternelle catholique (à l'inverse de ce qu'il se passe trop souvent dans les mariages mixtes de nos jours... et ce contrairement à ce que l'on souhaite nous faire croire). Il a accepté les règles posées par la Nation française et c'est normal : c'est au pays d'accueil de fixer ses lois, non à ceux que l'on a la bonté d'accueillir d'imposer leurs conditions.

L’article 1er « principes de base communs de la politique d’intégration des immigrants dans l’Union européenne » énonce que « l’intégration est un processus dynamique, à double sens, de compromis réciproques entre tous les immigrants et résidents des États membres. » Cette définition n'est pas admissible et rentre en totale contradiction avec l'assimilation à la française. Est-ce à dire qu'en échange de l'acceptation des règles démocratiques et de la laïcité, nous devrions tolérer l'exclusion, l'inégalité homme-femme, les mariages forcés, la polygamie ?

La France a signé ce texte : c'est une honte. La France se basait sur un adage antique qui était « si fueris Romae, Romano vivito more » : « à Rome, fais comme les Romains ». Ceci nous a réussi avec les diverses vagues d'immigration de 1860 à 1970, pourquoi donc en changer aux noms des nouveaux dogmes libéraux bien-pensants infiltrés par la mondialisation et basés sur les archétypes communautaristes du modèle américain ?

niquab

Deuxièmement, la France, est une Nation laïque : LA Nation laïque par excellence. Or, cette laïcité impose la réclusion de la religion, du culte, du sacré, à la sphère privée. Or, la rue n'est pas la sphère privée mais est partie intégrante de la sphère publique, au même titre que les administrations, l'armée, les écoles, les hôpitaux, etc. Il n'y a donc pas lieu d'affirmer à ce point une identité religieuse dans une optique aussi séparatiste et communautariste. La discrétion est bien mieux récompensée. Un voile ou un bandana serait plus discret, plus tolérable. Mais là n'est pas leur objectif, bien au contraire.

Car il est évident, comme je le disais encore une fois auparavant, que derrière cette tenue se cache un projet politique islamiste, intégriste et contradictoire. Il y a un objectif à la fois séparatiste (montrer la séparation entre les « bons musulmans » et les « infidèles » auxquels les musulmans modérés sont assimilés) et également de conquête (conquérir la France par l'islam, profiter de notre prétendue faiblesse pour imposer petit à petit sa morale, sa religion et ses règlesde droit dont la Charia jusqu'à la conversion obligatoire et la création d'une « République islamique » dont rêvent ces gens) : il s'agit d'un salafisme en constante progression parmi les gens de confession musulmane en France malheureusement bien que l'immense majorité le rejette toujours (il ne sera pas employé le terme de « communauté musulmane » puisqu'il n'existe en France qu'une seule « communauté » : la communauté nationale) et quoi qu'en dise l'UOIF elle représente cette mouvance au sein du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM).

Ce projet politique nous devons l'écraser dans l'oeuf avant qu'il ne soit trop tard et le combattre à tout prix sans faire preuve de lâcheté. Nous ne voulons pas de l'esprit munichois, la République française a besoin de résistants.

Troisièmement, et dernièrement, il y va aussi de la dignité de la femme. Cette tenue est dégradante et la rabaisse à un statut de vassale de l'homme. Or, la France proclame dans son Préambule constitutionnel l'égalité homme-femme et il n'est pas question de revenir dessus au nom de prétendu principes culturels ou religieux, par ailleurs erronés car nulle part le Coran ne prescrit le niquab ou la burqa. Il est vrai qu' « un des théologiens les plus éclairés de l'UOIF » (pour autant que l'on puisse être éclairé et membre de l'UOIF) considère que le témoignage d'une femme a moins de valeur que celui d'un homme car « tout un chacun sait que le cerveau d'une femme est plus petit que celui d'un homme »...

De même, on porte atteinte à l'identité d'une personne, à sa dignité dès lors que l'on la juge inapte et impure pour pouvoir apercevoir et regarder le visage de son interlocuteur. Lorsqu'une femme porte le niqab parce qu'elle me juge indigne de la regarder, on porte atteinte à ma moralité et ma dignité. Alors... dignité contre dignité ; liberté contre liberté ? Certes... mais doit-il y avoir liberté pour les ennemis de la liberté ? Permettons aux Français d'en douter...

Et ces gens qui nous rejettent seraient donc des Français à part entière ? Sur le papier, oui. Non, dans les faits. En effet, ils n'en ont que la carte d'identité, mais ils ne sont pas Français, car la France ce n'est pas seulement le droit du sol et une pièce d'identité ou des aides sociales, qu'ils sont d'ailleurs si prompts à réclamer (étrange d'ailleurs la facilité qu'ils ont à oublier leur haine de la France dès lors qu'il s'agit d'en tirer bénéfice). La France c'est une volonté commune de vivre ensemble, un « plébiscite de tous les jours » (Ernest Renan), des valeurs communes : l'égalité, l'unité nationale, la liberté, la laïcité, l'indivisibilité de la République et le refus des discriminations en fonction de critères physiques, religieux ou ethniques. La France est un idéal, patrie des Droits de l'Homme, elle n'a certes pas toujours montré l'exemple mais ce n'est pas une raison pour baisser pavillon face à une menace sournoise. Aujourd'hui, elle doit se battre et interdire une pratique moyen-âgeuse tant qu'il en est encore temps. Après il sera trop tard...

Souvenons-nous de la célèbre phrase de Winston Churchill à l'adresse du Premier Ministre Neville Chamberlain lorsque ce denier fit ratifier par la Chambre des Communes les Accords de Munich, en 1938 : « Vous aviez à choisir entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ». Aujourd'hui nous sommes en guerre contre l'islamisme et nous devons le combattre, de toutes nos forces et avec acharnement, sans relâche, sans répit. En choisissant le déshonneur nous ne ferons que reculer le conflit de quelques années avec moins de chances encore de l'emporter. Il n'est pas trop tard aujourd'hui. Il nous faut choisir le courage, la République doit montrer aujourd'hui qu'elle n'en manque pas : après il sera trop tard.

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Commentaires
O
A titre de réponse ainsi que de complément d'information sur ce billet extrêmement intéressant, il convient donc me semble-t-il, d'apprécier d'une part la laïcité en France, puis d'autre part le port du voile islamique (et pas musulman), de la burqa et du niqab.<br /> <br /> <br /> Il y a plus d'un siècle, la France faisait passer une Loi, révélatrice de l'évolution des mœurs, de l'évolution sociétale mettant un point final à une querelle vieille de plus de 25 ans opposant une France catholique voire même royaliste à une France héritière des idéaux de la Révolution de 1789 et fille du Concordat de 1801 avec sa fonctionnarisation du culte (chrétien, cela va de soi). <br /> L'époque est aussi celle de la béatification de Jeanne d'Arc (célébrée le 18 avril 1909) avant sa canonisation (16 mais 1920) ; nombre de personnes se moquent de ce genre de détails, mais il me semble qu'ils auront leur utilité au cours de mon développement. Aujourd'hui, la " Pucelle " nous paraît comme une sainte, ce qui n'a pas toujours été le cas. Son procès de canonisation s'ouvre plus de quatre cents ans après sa mort sur l'initiative d'un évêque français. Pourquoi un tel engouement pour la jeune femme alors qu'elle a longtemps été taxée d'hérétique ? Car elle était au cœur même de la lutte des 2 France, elle est pour certains l'héroïne nationale du panthéon républicain et plus d'autres, elle serait un émissaire divin, preuve que Dieu est au-dessus de tout le monde.<br /> Ainsi, l'instrumentalisation d'une femme (et pas n'importe laquelle, rappelons qu'elle a permis de faire capoter le siège d'Orléans conduit par les Anglais, puis de remporter plusieurs autres victoires avant d'être défaites dans le nord de la France, puis jugée dans l'indifférence générale) a permis à certains de se battre sur la ligne politique et religieuse à tenir en France à une époque mouvementée.<br /> <br /> [Que l'on épargne donc les discours voulant que la femme n'est qu'un être inférieur et quant bien même elle fut considérée jusqu'à 2004 dans le Code Civil comme la femelle de l'homme et que des lois visant à interdire le port de la jupe ont existé, il semble assez idiot de se retrancher derrière cet argument pour tenter d'appliquer une réflexion comparatiste, elle-même déplacée.]<br /> <br /> La France s'est ainsi donc battue pour la laïcité depuis bien longtemps, souhaitant instaurer à tous la liberté de son culte, sans ségrégation, sans sectarisme. 1789 et la fin des privilèges ainsi que l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme qui reconnaît la liberté des cultes à toutes les religions ; 1790 (le 28 janvier), la Constituante accorde la pleine citoyenneté française aux juifs du Sud-Ouest (la mesure s'applique aussi aux juifs comtadins et parisiens et le 27 novembre 1791, la mesure est étendue aux juifs de l'Est) ; le 12 juillet 1790 l’Assemblée constituante adopte la Constitution civile du clergé et s'en suivra une chasse aux religieux refusant de prêter serment sur la Constitution et conduisant les Tribunaux Révolutionnaires à faire décapiter les représentants du culte ; 1801 et la signature du Concordat par Bonaparte, premier consul, et le pape Pie VII ; ... ; 1869, la séparation des Églises et de l’État figure dans le " programme de Belleville " de Gambetta ; ... ; 1902-1905 voient la politique anticléricale du gouvernement d’Émile Combes ; 1946, le Préambule de la Constitution proclame que " tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés " ; 1958, La Constitution de la Ve République, qui fait référence dans son Préambule à celui de la Constitution du 27 octobre 1946, dispose en outre que " la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. "<br /> <br /> Le débat visant la laïcité de la France est donc un débat ancien, farouche, ayant opposé des générations entières à la façon des affaires Calas ou Dreyfus mais qui a toujours tenu bon. La séparation de l'Eglise et de l'Etat vise à offrir à tout un chacun la liberté de sa foi, de ses croyances et permet donc assurément un équilibre au sein de la Nation. Ainsi, c'est à la justice français, gardienne de l'application des Lois que revient la lourde charge d'apprécier l'égalité des citoyens français face à cette laïcité. <br /> <br /> Pour ce faire, il convient d'apprécier l'avis du Conseil d'Etat (CE, 27 novembre 1989) venant clarifier la polémique née du port du foulard islamique à l'école. Il vient donc établir que si le port de signes religieux n’est pas en soi incompatible avec le principe de laïcité et constitue une liberté, il ne doit pas prendre un " caractère ostentatoire ou revendicatif " ni devenir un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, et ne doit en aucun cas porter atteinte à la dignité de l’élève. En outre, il est ainsi précisé que : " dans les établissements scolaires, le port par les élèves de signes par lesquels il entendent manifester leur appartenance à une religion n'est pas par lui-même incompatible avec le principe de laïcité, dans la mesure où il constitue l'exercice de la liberté d'expression et de manifestation de croyances religieuses, mais […] cette liberté ne saurait permettre aux élèves d'arborer des signes d'appartenance religieuse qui, par leur nature, par les conditions dans lesquelles ils seraient portés individuellement ou collectivement, ou par leur caractère ostentatoire ou revendicatif, constitueraient un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, porteraient atteinte à la dignité ou à la liberté de l'élève ou d'autres membres de la communauté éducative, compromettraient leur santé ou leur sécurité, perturberaient le déroulement des activités d'enseignement et le rôle éducatif des enseignants, enfin troubleraient l'ordre dans l'établissement ou le fonctionnement normal du service public. "<br /> <br /> En 2003, la Commission Stasi rend son rapport au Président de la République sur la laïcité. Le 17 décembre, le Président de la République Jacques Chirac, se déclare favorable à l’enseignement du fait religieux et souhaite une loi contre le port ostensible de signes religieux à l’école. ce qui sera fait avec la loi du 15 mars 2004 disposant que : " dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. "<br /> <br /> Cette laïcité ne vient ainsi pas contre la religion, contre la liberté de culte qui sont des droits inaliénables à valeur constitutionnelle mais vient rappeler que la France est une Nation prônant l'égalité entre ses individus quelque soit leur race ou religion et que pour que l'harmonie soit présente, chacun doit être à même de faire prévaloir l'intérêt général sur l'intérêt personnel.<br /> Ainsi, si chacun est libre de vivre sa foi comme il l'entend, cela ne doit pas se faire au prix d'un sacrifice pour une majorité de la population (l'intérêt général prônant toujours). L'équilibre est difficile à trouver, le débat dure depuis plus de 500 ans (partons du Concordat de Bologne de 1516) mais les avancées ont été immenses et profitables à tous.<br /> <br /> Le port du voile, du niqab et de la burqa est considéré comme étant l'application de la religion ainsi que l'asservissement de la femme.<br /> <br /> <br /> Chacun est libre de cultiver sa religion comme il le souhaite, dans son rigorisme, son dogmatisme ou bien de façon plus libertaire. Néanmoins, cela ne veut pas pour autant dire que la religion doit primer sur le Droit et sur les dispositions constitutionnelles de la France, gardiennes de souveraineté populaire et de l'équité. Pour avoir étudié le droit musulman, je puis vous garantir que le Coran ne fait pas mention explicite de l'obligation pour la femme de se voiler entièrement, ceci constitue l'approche salafiste du Coran appréciant les Hadiths mais aussi la Sunna d'une façon quasiment exégétique. <br /> <br /> Rien ne vient donc justifier textuellement le port de ces voiles, sinon la tradition. Mais la tradition vient-elle renforcer la religion ou permettre d'arrondir les angles ? <br /> <br /> La Tradition dans certains pays veut que l'excision clitoridienne soit appliquée sur les jeunes filles, en sectionnant le clitoris et en allant jusqu'à recoudre les lèvres ; l'essentiel des populations qui pratiquent ces mutilations sexuelles sont soit animistes, soit musulmanes, bien que des communautés chrétiennes et juives la pratiquent. Est-ce pour autant que cette Tradition peut être appliquée en France nonobstant la loi française ? Non, assurément ! <br /> <br /> La Tradition dans certains pays veut que la polygamie soit envisageable (qu'elle soit une polyandrie ou une polygynie). Néanmoins, le droit français limite le mariage à 1 seul époux et non plusieurs, la polygamie est donc considérée interdite (bien qu'elle existe mais revêt ainsi un caractère particulier). Ainsi, la Tradition se voit refoulée juridiquement et des actions en justice peuvent être exercées. <br /> <br /> La Tradition dans certains pays veut que l'on puisse marier son enfant contre son gré, qu'il soit mineur ou non, à une famille parfois inconnue pour de l'argent. " Les parents décident de marier leurs filles de bonne heure pour un certain nombre de raisons. Les familles pauvres peuvent considérer une fille jeune comme un fardeau économique et son mariage comme un indispensable moyen de survie pour la famille. Elles peuvent penser que le mariage d'enfant protège leur fille contre les dangers de la violence sexuelle ou, d'une façon plus générale, la confie aux bons soins d'un protecteur de sexe masculin. Le mariage d'enfant peut aussi être considéré comme un moyen d'éviter aux filles d'être rendues enceintes en dehors du mariage. Le mariage d'enfant peut également être inspiré par la discrimination fondée sur le sexe. On peut marier les filles de bonne heure pour s'assurer de leur docilité au sein de la famille de leur mari et de maximiser le nombre de leurs grossesses " (UNICEF). Aux yeux de la loi française, cela constitue un viol aggravé parce qu'il est commis au sein du couple ou à l'encontre du mineur. La peine prévue par le code pénal pour le viol est de 20ans de réclusion criminelle, quand il est commis par le concubin, le partenaire, ou le conjoint lié à la victime par un pacte civil de solidarité (article 222-24). Ainsi, la Tradition se voit mise au ban de la société française par irrespectueuse des règles.<br /> <br /> <br /> Concernant pour finir cette asservissement de la femme. Comme cela a été exposé plus haut, c'est l'appartenance à un mouvement religieux plus qu'à une religion elle-même qui entraîne ce port du voile ; d'ailleurs, il est intéressant de souligner qu'un nombre important d'oumélas égyptiens (les théologiens de l'islam bien souvent respectés) ont attesté que le niqab n'était ni obligatoirement ni préférentiellement par la femme et qu'il résultait d'une tradition et non pas des textes eux-mêmes. In fine, on peut aussi conclure que la burqa voire même l'hijab ne sont pas non plus concernés par les textes. <br /> <br /> <br /> <br /> Que reste-t-il donc aujourd'hui pour affirmer que le port du voile est le signe de l'observation rigoureuse de la religion ou de la liberté d'expression voire même d'entreprendre ? Rien, si ce n'est la tradition salafiste, loin d'être majoritaire en France. Ainsi, il semble que les lois restrictives envisagées ne viennent donc ennuyer qu'une minorité qui l'applique face à une majorité (ceci au sein d'une même religion) permettant ainsi à l'intérêt général de retrouver la quiétude voulue et attendue. Cette tradition pourrait donc être poursuivie dans l'intimité, comme le port de la kippa (ce qui ne fait pas jaser que je sache dans le milieu hébraïque). <br /> La laïcité a permis à la France d'accueillir en son sein des gens aux croyances différentes, cherchant toujours à permettre la même représentation et le même respect. Ainsi, elle est à même de reprendre ses droits si certains sont désireux de l'oublier au profit de leur seule foi.
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  • Étudiant à Sciences Po Rennes, croyant ardemment en la volonté politique, ferment de l'action publique et, partant, refusant la fatalité, il m'est apparu naturel de contribuer au débat démocratique au travers de ce blog et par Internet, espace de liberté.
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